#balancetonmédecin

Buzyn n'est plus ministre de la Santé !



Les négociations avec les personnels de santé vont donc pouvoir commencer...


Buzyn a quitté le ministère en pleurs, "déchirée" selon ses termes à l'idée de quitter cette grande aventure humaine. On est triste pour ses aventures (sûrement au moins aussi palpitantes que celles de Griveaux), mais pas déchirés quand on est malade ou soignant. Cette femme pour laquelle il fallait deux ans de lutte, une pétition de 200.000 signatures, une plainte d'avocat pour "mise en danger de la vie d'autrui" et une assignation en justice pour avoir le privilège de lui serrer la main dans son cabinet, va devoir désormais en serrer, des mains (ses gants blancs pour la messe devraient faire l'affaire et la prémunir des microbes). Enfin quand elle se sera faite ratatiner à l'élection, une nouvelle déchirure devrait nous valoir un livre plein d'émotion (féminine) où elle nous expliquera sa vie passionnante.


Au revoir madame Buzyn, et bon voyage !

Suite et fin

"Je me demande ce que je vais faire de ma vie". Agnès Buzyn est enfin rentrée chez elle. Elle vient de "fermer la porte du QG" de sa campagne parisienne et a posé son sac, seule, "effondrée" dit-elle. Elle pleure, et ses larmes n’ont rien à voir avec celles essuyées entre deux sourires lors de la passation de pouvoir au ministère de la santé, il y a un mois. Ce sont des larmes lourdes, de fatigue, d’épuisement, mais aussi de remords. Elle se livre sans fard et l’aveu est terrible. "Quand j’ai quitté le ministère, assure-t-elle, je pleurais parce que je savais que la vague du tsunami était devant nous. Je suis partie en sachant que les élections n’auraient pas lieu". A mots à peine cachés, l’ex-ministre de la santé reconnaît ce qui la déchire : fallait-il abandonner son poste en pleine tempête, alors qu’elle devinait le drame à venir ? Sans attendre les directives de La République en marche ou l’annonce du report du second tour, Agnès Buzyn a annoncé ce lundi que "en raison de la situation sanitaire et dans les hôpitaux", elle se retirait du jeu.

https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/03/17/entre-campagne-municipale-et-crise-du-coronavirus-le-chemin-de-croix-d-agnes-buzyn_6033395_823448.html

Voilà. Dossier suivant.

PS : bon elle ne se retire plus et estime maintenant que le gouvernement "a été pleinement à la hauteur des défis pour affronter ce virus".

etc etc

Coronavirus (développé ici)


En tous cas, il aura eu le bienfait de détruire ce leitmotiv partout répété comme quoi on aurait le meilleur système de santé du monde. Il a démontré que non seulement les médecins disent n'importe quoi en contradiction les uns avec les autres, mais qu'on manque d'à peu près tout, et qu'en plus on est tout simplement incapables d'inverser la tendance et de se réapprovisionner de façon minimale et dans des délais corrects. Bref, par rapport à l'Extrême-Orient, la France est un pays sous-développé en matière de soins médicaux (et on commence enfin à l'entendre sur les chaînes d'info télé).

Par décence, il faudra arrêter de nous beurrer le mou avec ça à l'avenir svp. Merci d'avance !

Deuxième bienfait, il est question de libérer 6 ou 7000 prisonniers afin de limiter elle risque de propagation en milieu carcéral. Et il semble que ce ne soit pas du luxe...

Thierry Amouroux, porte-parole du Syndicat professionnel infirmier SNPI (22 mars)

Agnès Buzyn qui raconte avoir compris avant tout le monde la portée de l’épidémie en Chine en décembre et prétend avoir alerté le premier ministre sur le risque de pandémie, ne s’est même pas renseignée sur le stock de masques de la réserve sanitaire ! Elle nous a fait perdre deux mois décisifs (...) Les masques, c’est 2 par prise de poste en CHU, dans les autres hôpitaux un par jour. Faute de les renouveler, on risque d’être infectés et de contaminer. Les soignants sont en colère mais quand ils l’expriment publiquement, ils sont menacés de sanctions disciplinaires (...) Nous étions persuadés que nous disposions d’une réserve stratégique et découvrons qu’il n’en est rien. Comment aurions-nous pu deviner que depuis plus de 8 ans, les ministres de la santé successifs ne se sont pas demandés s’il fallait relancer les achats ? Personne n’a osé dire tout haut "et si une pandémie survenait" ? Un tel degré d’incurie ne nous est pas venu à l’esprit. Cette pénurie en France est un scandale d’Etat, comme l’a été l’affaire du sang contaminé. 600 médecins ont déjà déposé plainte. Notre syndicat fera de même lorsque la crise sera terminée.

https://www.nouvelobs.com/coronavirus-de-wuhan/20200322.OBS26420/agnes-buzyn-nous-a-fait-perdre-deux-mois-decisifs.html

Une étude menée sur 900 soignants va évaluer si deux médicaments, l’hydroxychloroquine et l’azithromycine, sont efficaces pour empêcher d’attraper le Covid-19. Ses résultats sont attendus dans environ 70 jours. Cette étude ne porte pas sur le traitement de la maladie, mais sur sa prévention. Ils seront répartis en 3 groupes : 300 recevront de l’hydroxychloroquine, 300 recevront de l’azithromycine, et 300 un placebo.

https://www.lefigaro.fr/flash-eco/coronavirus-une-etude-pour-evaluer-l-hydroxychloroquine-en-prevention-20200414

Ben voyons. Si Raoult dit que deux molécules marchent ensemble, il ne faut surtout jamais les tester ensemble. Et s'il dit qu'il faut les prendre en début de traitement il faut les donner en fin de traitement, ou encore les évaluer séparément et comme prévention, sinon c'est pas marrant (pour les gens qui meurent).

Ça aurait pu faire 9000 morts, selon le syndicat de médecins MG de France. Des types soignés à l'aspirine selon le souhait de l'Ordre, qui donc voudrait destituer ceux qui auraient tenté de sauver ces gens
.
Mais 9000 morts, c'est pas dangereux ni contraire à la déontologie bien sûr !


Pouah !

Karine Lacombe (11 avril)

Le problème que pose les études du Professeur Raoult c’est qu’elles ont été construites à l’envers. Plutôt que de partir d’une question de recherche qui est : "la chloroquine est-elle efficace ?", les études ont été construites en partant de l’idée préconçue que la chloroquine est efficace dans le cadre du Covid-19.

https://www.voici.fr/tele/video-karine-lacombe-critique-une-nouvelle-fois-les-etudes-sur-la-chloroquine-de-didier-raoult-678348

Il n'y a aucune idée préconçue, c'est de la calomnie. Il y a un choix médical de traitement à partir de molécules qui agissent l'une sur ceci l'autre sur cela. En outre, ce choix est appuyé sur des protocoles de soin effectués en Asie, qui n'est pas, ne déplaise, un continent de sauvages n'ayant jamais entendu parler de la science. Ensuite il y a des gens qui meurent, la question n'est pas celle de la "recherche", si jamais ça vous traverse l'esprit. On espère en tous cas que tous ces morts n'auront pas trop dérangé la progression de la science, ce serait d'un tel mauvais goût de leur part !

Au plaisir de ne jamais être soigné par vous, chère madame la peut-être future ministre de la santé.

Presque... mais encore raté, caramba !

Drôle d'article. Pour étayer son propos, il passe par l'énoncé de mille vérités dont j'ai fait l'écho dans ce fil. On lit enfin quelque part l'insupportable paternalisme médical qui sait tout, l'emprise des labos, le scandale des "visiteurs médicaux" etc. Fort de cette base réelle, voilà hélas qu'on s'aperçoit qu'il est en fait encore question de saloper Raoult ; en clair, de vanter (peut-être inconsciemment) l'approche pseudo-scientifique qui justement fait le lit des labos pharmaceutiques : au nom de la science et du savoir, amen.
Voyons ça (c'est long, et difficile à résumer) :



Je suis devenu médecin en 1984 dans un contexte très différent d’aujourd’hui. Les firmes pharmaceutiques avaient la mainmise sur l’information médicale, se montraient généreuse envers ceux qui acceptaient d’en être les porte-parole, et maints présidents de syndicat se sont grassement prêtés au jeu. Les représentants commerciaux, affublés du surnom de visiteurs médicaux, venaient porter la bonne parole. Chaque nouveau médicament, présenté comme une formidable avancée, confortait la vanité médicale. Il fallut plus d’un quart de siècle pour que certains soignants réussissent à fissurer ce fantasme de surpuissance (très bien jusque là), découvrant la médecine basée sur les preuves (hélas, nous y voilà).

Peu à peu a été amené aux affaires une nouvelle génération, moins imbue de sa superbe. (Et là, il semble passer la parole à une femme de 35 ans qui dicte l'essentiel de l'article). On a pu mesurer l’abîme entre ceux qui doutent et ceux qui trônent au-dessus de leurs patients. Et le doute est un présupposé indispensable à la pratique médicale (vi, dommage de ne pas aller jusqu'à douter de la scientificité des fameux essais en double aveugle) : partout dans les médias est apparue une cohorte de pseudo-experts en coronavirus, et aussi des professionnels de santé assénant leurs vérités conseils, sortant bourde après bourde, se contredisant selon le sens du vent. Pourquoi ? Parce qu’il faut savoir ou avoir l’air de savoir. Donner l’impression qu’on maîtrise. Est-il si difficile, en médecine, de dire "je ne sais pas" ? Il semblerait que la pandémie de Covid-19 pose cette question de façon aiguë (ben oui, ça partait pourtant pas mal...).

Cette réalité, la population la découvre aujourd’hui. Une population qui semblait depuis quelques années vouloir sortir du carcan paternaliste de la médecine et reprendre le pouvoir sur sa santé, et qui se tourne à présent vers les premiers prophètes autoproclamés. La peur d’être malade, de mourir, pousse les gens à chercher un sauveur, un héros (c'est quoi cette connerie ? Les "nouveaux médecins" ne prendraient-ils pas tout autant les gens pour des cons que les anciens ?). Peut-on les en blâmer ? (c'est ça, adoucit le truc on te voit pas, on est tous cons comme des billes). Ceux que nous devrions blâmer sont les médecins profitant de cette panique générale. Nous n’assistons plus à un débat scientifique mais à une opération de com.

Par sa dangereuse stratégie de communication, le Pr Raoult a ouvert la boîte de Pandore (c'est parti). Déjà enclins à se voir comme des super-héros, certains médecins se sont sentis autorisés à suivre son exemple (euh, enfin peut-être la moitié de l'humanité quand même). Sous prétexte de défendre le bien commun, en fait morts de trouille (ah bon, ils sont morts de trouille ?) et s’imaginant obligés d’agir quoi qu’il en coûte, ils utilisent leurs patients comme cobayes et jouent à Dieu avec des gens qui leur font confiance (l'autre possibilité étant de les renvoyer chez eux avec de l'aspirine en guise de traitement, en attendant qu'ils crèvent comme des chiens, soit 9000 personnes paraitrait-il : Dieu ou le diable alors ? Mais ça c'est pas grave, c'est pas des cobayes ceux-là : c'est des morts "scientifiques").

Tout, plutôt que de ne rien faire (ne rien faire, c'est exactement ça, bravo pour la formule. Désemparés face à leurs patients, vivant l’attente comme un abandon, ils imaginent la médecine basée sur les preuves comme un monstre de lenteur dont les résultats prendraient des mois à paraître (ça fait combien de temps déjà Discovery ? Qui ne teste pas même le protocole de Raoult, ni les conditions où il l'emploie ! Quant à ce protocole, les étude ont enfin commencé... mais il y a seulement deux semaines à Montpellier ! Quelle lenteur ?) Le stétho entre les dents, sûrs de leur intelligence et de leurs compétences, les voici prêts à dégainer le moindre médicament qui aurait une potentielle efficacité d’après leur seule intuition (leur intuition... et la moitié des protocoles de soins de l'Asie voire du monde, mais on sait que c'est un détail face à l'humilité de la science occidentale).

Or, être médecin n'autorise et n'excuse pas tous les comportements. Ce sont là les relents d’une vieille médecine paternaliste (t'as rien compris roudoudou). Les voix discordantes qui s’élèvent pour inciter à la prudence et à la raison dans cette course à la panacée sont vouées aux gémonies (je répète : la prudence aurait fait 9000 morts chez les confinés chez eux, asphyxiés sans le moindre soin). En lisant les commentaires sur les réseaux sociaux (nous y revoilà : juste en mesure de répondre aux réseaux sociaux), une phrase m’a frappée : "Si nous sommes en temps de guerre comme le dit Macron, alors on fait de la médecine de guerre." Macron n’aurait pas pu choisir pire expression, car la guerre est le terrain de tous les fantasmes. Nous voilà donc avec l’ultime justification à ces débordements. Si c’est la guerre, ne perdons pas de temps. Il faut agir, donner l’impression qu’on sait, qu’on a la situation en main. Or, en temps de guerre, on ne fait pas n’importe quoi (on fait rien c'est bien connu, on attend que la Science dise le Vrai).

Je vous parlais de l’incertitude présente en médecine. Nous essayons de réduire cette incertitude au minimum, grâce à des études scientifiques encadrées, reproductibles et menées dans les règles (vis-à-vis desquelles vous n'avez, hélas et au mieux, pas la moindre réflexion, et qui amènent au retour de la main-mise des labos, que vous critiquiez au début). Ces règles déontologiques, éthiques et légales, qui encadrent la recherche scientifique, sont la garantie de la protection du patient, de la personne humaine (et les morts on s'en fout ?). Avec la polémique autour du professeur Didier Raoult, nous assistons à une faillite scientifique, éthique et déontologique d’une partie de la médecine. Pour légitimer l’injustifiable, certains agitent sans cesse Hippocrate et son serment, mais en ont-ils seulement compris le sens ? (ben voyons, explique-nous ça). Que se passera-t-il quand les gens ouvriront enfin les yeux ? Quand la réalité frappera la population de plein fouet. Quand l’imposture prendra fin (deux possibilités : Raoult a tout bon et on attendra avec intérêt vos explications sur les morts ; Raoult s'est gouré et vous viendrez nous expliquer combien vous aviez raison depuis le début).

"Peu importe que vous soyez réellement compétent, l’essentiel est d’en avoir l’air". Cette phrase, dont certains d’entre nous pressentaient déjà la pertinence depuis longtemps, est devenue plus actuelle que jamais (il se trouve que certains médecins tentent malgré la pression que vous leur collez de soigner comme ils peuvent, excusez-les hein !). Le Covid-19 est connu depuis quatre mois à peine. Nous avons encore tout à en apprendre (c'est ça apprenez jeunes gens, grrr). Les vérités d’aujourd’hui ne seront pas celles de demain. Et si face à cette pandémie, nous faisions d’abord tous preuve d’une chose : l’humilité. (faut dire que ça transpirait tout du long  ).

https://www.liberation.fr/france/2020/04/30/est-il-si-difficile-en-medecine-de-dire-je-ne-sais-pas_1786919


Voilà, c'est fini.
On s'aperçoit d'une part que ces "nouveaux médecins" prennent tout autant les gens pour des cons que les anciens, tout juste se prétendent-ils débarrassés du piédestal de l'autorité patriarcale. Bref ils prennent fraternellement les gens pour des cons. Ils se la pètent pareil mais en mode "cool". Ils ne se laissent pas abuser par les magouilles des labos pharmaceutiques mais qu'ils sont pas foutus de s'apercevoir que la démarche "scientifique" du double aveugle est une politique du nombre qui n'obéit qu'aux injonctions des labos ! Et pas un moment ils ne s'interrogent sur la façon dont on laisse crever les gens en quarantaine avec de l'aspirine en guise de médecine "scientifique".
Cool et relax, mais encore plus cons et dangereux que les anciens, donc ! C'est sans fin.

Éric Caumes, institution française de la médecine

Éric Caumes, grand ponte de la Salpêtrière (qui a l'oreille de Macron), est invité sur LCI par Pujadas. Un médecin rapporte ce qui a été narré à propos des clusters (ici), à savoir qu'il y a quelque chose dans le coronavirus qui fait qu'il ne se comporte pas du tout comme une grippe : il ne sévit que dans des endroits et pas d'autres. Lui n'en conclut pas que les asymptomatiques seraient peu ou à peine contagieux mais plutôt qu'ils seraient très peu nombreux (ceci dit, il prend l'exemple du collège due Crépy-en-Valois où ils sont quand même 17%, ce qui n'a rien de négligeable mais bref).
Et qu'est-ce que Caumes trouve à dire ? Que c'est grâce au confinement : que "si on n'avait pas confiné, toute la France serait en rouge" !  
Prenons la Lozère : 1 mort et 2 hospitalisés en 2 mois de "circulation de virus" avant confinement. Le type croit qu'avec un mois de plus, il y aurait eu quoi : 3000 hospitalisés ? C'est ça la crème de la médecine française ? Hé bé !

Dernière étude anti-Raoul, dernier bla-bla de Caumes and co


Sur BFMTV, on a cru bon d'inviter trois anti-Raoult pour commenter la dernière étude contre lui.

Éric Caumes d'abord, l'homme qui disait l'autre jour que "si l'on n'avait pas confiné, toute la France serait en rouge", mais ne s'est pas contenté de colporter cette idiotie. Il avait aussi pronostiqué début mars "qu'avec tant d'asymptomatiques, on n'arrêterait pas le virus". Or les estimations d'asymptomatiques sont passées de 80 à 20 ou 40% aujourd'hui, et de plus, ils semblent peu contagieux. Il a encore eu le génie de déclarer que l'épidémie serait peu meurtrière, un vrai oracle quoi ! Pour finir, il disait que ce n'était "pas plus contagieux que la grippe". Quand on se plante à ce point, la dignité serait de se taire...

Et bien entouré en plus. Par le boss de Public Health Expertise d'abord, l'homme qui prétend que ses projections mathématiques sont supérieures à toutes les autres, mais qui a calé ses chiffres sur ceux de Pasteur sur ce coup... on n'ose à peine lui demander lesquels. Et enfin un ancien directeur de l'ANSM nommé à ce poste suite au scandale du Mediator. D'un commun accord, nos trois génies se sont évidemment entendus pour en déduire que Raoult était désormais discrédité, oubliant de dire que, quelle que soit l'efficacité de ses molécules, il en est lui toujours à un possible sans faute quant à ses déclarations.

L'étude ? J'en sais rien et j'en ai marre de cette histoire où quoi qu'il arrive, la fin aura été écrite depuis le début. Certains journalistes en sont même à la présenter comme si c'était un essai gigantesque fait sur 100.000 personnes, alors que c'est une compilation récupérée d'un peu partout, avec des malades pris on ne sait à quel stade, à qui l'on a pas donné le traitement précis de Raoult, et envers lesquels on n'a pas non plus forcément pris les précautions d'usage (électrocardiogramme, potassium etc). J'ai trouvé un commentaire sur Médiapart que je reproduis ici, faites-en ce que vous voulez (il y en aura d'autres)

L'article du Lancet laisse très dubitatif sur l'usage des statistiques. Il montre qu'un malade ayant pris de la chloroquine a environ 35% plus de chances de mourir que l'homme blanc de référence. Il teste la solidité du résultat en donnant le poids que devrait avoir une variable cachée pour l'ébranler. Mais l'article porte en lui des éléments statistiques qui peuvent être utilisés pour montrer son inanité. Par exemple selon l'article, un noir ou un hispanique malade du CoV-19 a deux fois plus de chances de mourir qu'un asiatique. Donc l'article parle de variations de 200% entre sous-échantillons, sans en connaitre l'explication, et prétend mesurer des différences de 35%. D'autre part le CoV-19 n'agit pas a priori selon la couleur de peau. En résumé, il y a de puissantes variables cachées (exemple: l'obésité chez les noirs pauvres) et aucune analyse de possibles biais. Quand je parle de biais, je veux dire qu'on ne sait pas dans l'article, par exemple, si la chloroquine a été administrée en masse chez des obèses, préalablement mal soignés et arrivant dans des hôpitaux publics américains sous équipés en respirateurs. Comment comparer ces personnes avec des malades de Canton où il n'y a jamais eu de défaut de matériel, de soignants et où les obèses sont rares, chloroquine ou pas ? Concernant les liens avec l'industrie pharmaceutique le premier auteur reports personal fees from Abbott, Medtronic, Janssen, Mesoblast, Portola, Bayer, Baim Institute for Clinical Research, NupulseCV, FineHeart, Leviticus, Roivant, and Triple Gene ... C'est quand même très lourd pour lui accorder une confiance absolue.

Fabrique d'ânes

Après le show insupportable de Éric Caumes, faisant allusions aux huiles essentielles pour commenter le traitement de Dider Raoult, voilà qu'un autre professeur et chef de service de la Salpêtrière vient tranquillement expliquer (sur LCI) que si sur tel bateau (le Charles De Gaule sauf erreur), les 2/3 des gens ont été infectés : c'est "peut-être qu'on était arrivé au seuil d'immunité collective" (sic).

C'est juste effarant : ces soi-disant élites de la médecine ne comprennent rien !

C'est pas ça l'immunité collective. L'immunité collective, c'est qu'en serrant la main à dix types dehors, si six sont immunisés, vous avez statistiquement beaucoup moins de chances de transmettre le virus. Ça n'a strictement rien à voir avec ce qu'il se passe sur un bateau où vous croisez toujours les mêmes gens et où de plus en plus d'infectés serreront de plus en plus de mains, où donc tout le monde peut finir infecté (quel que soit le seuil d'immunité collective). La science n'intervient pas une fois arrivé à 66 % d'infectés pour dire : stop, la contamination est désormais terminée !

Bac + 12 et incapable de rien comprendre à de la simple logique...

Agnes Buzyn, le retour...


Votre pressentiment sur l'arrivée du coronavirus, chère madame Buzyn, ça s'appelle la trouille. Et la trouille, c'est plutôt rigolo pour des gens qui semblent n'avoir que la guerre en guise d'environnement mental, la guerre des rapports de force bien entendu. Bref, pour des gens qui comme vous ne vivent que dans et par le pouvoir.

Chez d'autres, la dignité serait de s'expliquer. Sur le terme de mascarade par exemple. Pas chez ces gens-là. Chez ces gens-là, la dignité est une valeur qui s'exprime à l'échelle de la capacité de combat et nulle autre. Capacité qui n'a rien à voir avec celle de qui résiste, et justement à ce genre de guerre que la fascination du pouvoir génère et entretient. C'est même l'exact inverse. Celui qui résiste est motivé par de vraies causes, en tous cas de causes qui selon lui sont justes, quand la dignité de l'homme de pouvoir est une simple histoire d'image ou d'ego. Ceux qui résistent au pouvoir ne gomment pas comme vous ce qu'ils ont a un jour pensé, jamais : on peut certes taire les choses un peu lâchement, c'est humain ; sinon on s'en explique : on ne vient en tous cas pas parader après avoir déserté. Vous étiez dans votre trou, la dignité minimale que ceux de votre caste aurait du vous apprendre eût été d'y rester. Avez-vous déjà oublié comment vous receviez les doléances des hôpitaux quand vous étiez en haut de l'affiche ? Avez-vous oublié qu'à propos du Lévothyrox, il a fallu à certains deux ans de lutte, une pétition de 200.000 signatures, une plainte d'avocat pour "mise en danger de la vie d'autrui" et une assignation en justice pour avoir l'honneur d'être simplement reçu par votre très petite personne ?

Vous dites avoir votre conscience pour vous et c'est justement le problème. Par quelles circonvolutions mentales doit-on passer pour en arriver à réconcilier l'image qu'on a de soi avec ses actes ? C'est facile de croire en sa bonne conscience et d'ensuite se laver les mains de tout. Vous inversez causes et conséquences et à la fin le serpent se mord la queue : c'est parce que vous avez une image de vous pénétrée de bonne conscience que vous vous autorisez à ces circonvolutions, et non l'inverse. Bref, quand vous aurez pensé au rapports entre image et bonne conscience, revenez nous voir...

Les français auraient eu peur, c'est pourquoi ils chercheraient des responsables, assénez-vous encore. Mais madame, c'est vous qui avez eu peur ! Et pas du Covid puisque votre rang vous met au dessus de ces choses : peur de vous retrouver face à vos actes et voilà pour la mascarade. Étrange en tous cas que vous sembliez la seule à mystérieusement échapper à la règle que vous-même édictez : vous avez eu peur et cette fois ne recherchez pas les responsables ? Vous avez bien raison, vous auriez pu les trouver...

"Je ne souhaitais pas utiliser cette période de confinement pour continuer à faire campagne". Je cite la phrase juste pour rire : madame est trop bonne... il n'aurait plus manqué que ça !


https://blogs.mediapart.fr/aldo-b/blog/280520/agnes-buzyn-le-retour

A tous les médecins qui ont défilé sur tous les plateaux télé.


Aux pontes de la Salpêtrière qui ont alimenté les chiffres parisiens ci-dessous et qui sont allés jusqu'à insulter publiquement Raoult à la télé ; à la multitude de guignols lambda débarqués sans rien y connaître, avec pour seule arme les mêmes certitudes et la même morgue que dans leur cabinet ; à Eric Caumes, à Gilbert Deray, à Karine Lacombe, à Frédéric Adnet et aux autres ; à l'Ordre des Médecins bien évidemment et loin devant le reste du monde en terme de puanteur ; à tous ceux qui ont dit tout et son contraire à quelques semaines d'intervalle avec la même assurance pompeuse ou le même déguisement d'humilité ; bref à tous ces guignols qui se la sont pété en toute impunité : il existe des chiffres.



Et il vous faudra en répondre (et y ajouter les décès à domicile en prime).

Il faudra aussi que Caumes et ses copains s'expliquent sur leur aptitude à lire une étude scientifique médicale avant de la prendre pour argent comptant et d'en profiter pour insulter les chercheurs dont ils recopient tous les jours les ordonnances, le Lancet lui-même étant venu les doucher : "Nous publions une expression d’inquiétude pour alerter les lecteurs sur le fait que de sérieuses questions scientifiques ont été portées à notre attention. Nous mettrons cet avis à jour dès que nous aurons de plus amples informations".
L'OMS et le Dr Véran devront semble-t-il eux aussi balayer devant leur porte...



Quant aux vrais médecins qui ont tenté de soigner les gens et au personnel soignant en général : merci.

Gilbert Delray

L'autre jour, j'enfilais mon bonnet d'âne favori sur la tête de ce énième ponte de la Salpêtrière racontant n'importe quoi, pour avoir dit que si sur le Charles De Gaule, les 2/3 des gens ont été infectés, "c'est peut-être qu'on était arrivé au seuil d'immunité collective". Il est hélas possible qu'à mon grand regret, j'ai à le lui retirer, vu qu'on envisage désormais qu'un nombre important de gens pourraient être immunisés par des défenses immunitaires forgées antérieurement contre d'autres virus (40 à 60 % ?).

Donc pt'être ben qu'il le savait et n'aurait pas dit une connerie   . Non je vais pas faire d'excuses, et quoi encore ! D'ailleurs pt'être ben qu'il ne le savait même pas ! (et sinon il paie pour les autres, grr...)

Paludisme, artémisia et labo pharmaceutiques.

Le paludisme aurait touché 216 millions de personnes en 2010, et fait 650.000 morts. Les traitements actuels à base d'artémisinine (molécule isolée au sein de l'artémisia) sont coûteux et les habitants des pays pauvres ne peuvent pas toujours les acheter. L'artémisia pousse pourtant un peu partout en Afrique, mais aussi en Chine, où elle est connue depuis 2000 ans pour ses vertus curatives. Une chinoise, Youyou Tu, a d'ailleurs reçu le prix Nobel des chercheurs pour avoir découvert les vertus de l'artémisinine sur le palu dans les années 50. Mais dix ans avant son prix Nobel, l'OMS demandait en urgence l'arrêt de la commercialisation des antipaludéens ne comportant que de l'artémisinine : le parasite responsable du paludisme développerait une résistance à la molécule s'il n'était - selon elle - associé à une autre molécule (ACT), ce qui, à l'instar de la quinine dans ces années 60/70, pourrait rendre le traitement inefficace et entraîner une recrudescence du palu.

Or l'autre jour est passé à la télé un reportage bien troublant. Je ne le résume pas c'est en dessous. Mais là où ça devient tout à fait étonnant, c'est quand le chercheur dit qu'il a fait tester l'artémisia africaine par des labos, qui disent qu'il n'y a pas d'artémisinine dans l'artémisia africaine ! Ça ne veut évidemment pas dire que l'artémisinine ne marche pas, mais ça pourrait bien montrer que c'est plutôt la plante elle-même, "dans son ensemble", qui agit. Et ça, ça doit pas leur plaire aux types des labos. Eux, ce qui les intéresse, c'est d'isoler une molécule au sein de la plante de façon à en faire un brevet, et transformer ça en fric, via les petites pilules si faciles à commercialiser... et cher si possible (autant dire que le demi-million d'africains qui meurt chaque année, ils pourraient bien s'asseoir dessus).

Médecins fous et histoire de melons...

Dans la série des tarés qui ont cherché à se faire une place au soleil en dénigrant Raoult, et racontant n'importe quoi pour gagner une certaine légitimité, le melon d'or est attribué haut la main à Karine Lacombe, qui a affirmé sur France-Inter qu'une "deuxième vague" avait "commencé fin juillet" (mais sans "aucun rapport avec ce que l'on a vu en mars-avril", merci quand même pour la précision) ! Rappelons que c'est elle qui avait pris la parole au nom de la médecine dans le premier point télé d'Edouard Philippe...

Pas loin derrière, Martin Hirsch, directeur des hôpitaux de Paris, traite Raoult de complotiste (ici), mais surtout affirme que le nombre d'hospitalisés pour covid "double tous les 25 jours en île de France", et nie que le virus soit devenu moins dangereux. Mais lui a au moins l'excuse d'être sous la menace d'une plainte en diffamation de la part de Raoult, pour avoir essayé de le faire passer pour un parjure face à la commission de l'assemblée en citant les chiffres de mortalité en hôpital à Marseille et à Paris (16 contre 43 de mémoire).

Ci-dessous le graphique du nombre hospitalisés pour covid-19 pour revenir à la réalité des chiffres :



Pendant deux mois, ils ont été pris en flagrant délit de mensonge tous les jours, et ils en reviennent avec la même arrogance, tout juste s'ils ne s'auto-congratulent pas de la façon dont ils ont géré la crise.

Covid chronique, infection subaiguë, tout va bien

Les professionnels de santé sont confrontés à un afflux de patients ayant contracté le coronavirus lors de la première vague, et qui ont des symptômes persistants malgré des examens cliniques normaux.
A un moment, elle a cru devenir folle. Maud, 40 ans, a contracté une forme légère du Covid-19 en mars. Six mois plus tard, cette employée en arrêt maladie se débat encore avec des symptômes qui n’en finissent plus. "Je suis épuisée, je n’arrive pas à respirer ni à me concentrer, j’ai des palpitations et je suis d’une humeur massacrante", détaille-t-elle en enfourchant le vélo médical, la poitrine couverte d’électrodes.
Face à elle, l’interne surveille l’électrocardiogramme. "Soufflez fort fort fort !" La patiente fait autant qu’elle peut. La tête lui tourne. L’interne (qui préfère garder l’anonymat) examine les courbes dessinées à l’écran, puis reprend le dossier médical. "Tout va bien", annonce-t-elle.

https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/09/11/covid-19-le-defi-des-soignants-face-au-mystere-des-symptomes-persistants_6051746_3244.html

Tout va bien puisque les examens sont "normaux"... t'as qu'à leur dire que c'est dans leur tête, l'anonyme. Sauf que là, il va falloir le dire à des milliers de personnes, et ça va peut-être se voir un peu, ce coup-ci...

Lolita Séchan, la fille de Renaud: "Mon médecin me parle de forme de Covid chronique". L'écrivain de 40 ans se confie sur Instagram sur son combat contre la maladie et sa difficulté à récupérer depuis six mois.

Mais une chercheuse interrogée par le Figaro refuse ces termes et préfère parler d'une "infection subaiguë" en parlant de 2 à 3 semaines, voire jusqu'à deux mois. Là c'est six ? On s'en fout, c'est pareil.

https://www.lefigaro.fr/culture/lolita-sechan-la-fille-de-renaud-mon-medecin-me-parle-de-forme-de-covid-chronique-20200911


Sinon, vous avez aussi le choix du "tout va bien", au dessus (c'est comme tu veux mon gars).

Sympa, les médecins ont repris leurs bonnes vieilles habitudes...

... et ne reste aux malades qu'à tenter de se regrouper pour être crus et avoir droit aux soins...

Nombre de personnes concernées déplorent aujourd'hui l'attitude des médecins, qui exigent des patients qu'ils prouvent leur infection, alors que le virus n'est plus détectable dans leur organisme. Une mère de famille, dont le fils, âgé de 12 ans, a présenté une toux particulière, témoigne dans le journal : "Il faut prouver qu'il est malade, le tableau clinique ne suffit pas. Il y a une incompréhension nette à l'hôpital. On nous a demandé s'il ne simulait pas pour éviter les cours !"

Le médecin infectiologue et hygiéniste Stéphane Gayet abonde : "Je m'insurge contre la tendance odieuse du corps médical à ne pas prendre en compte des symptômes qu'on ne comprend pas. Cette attitude n'est pas respectueuse vis-à-vis des patients". L'objectif des malades, dont certains rêvent de se fédérer au sein d'une association, est d'être reconnus comme tels par les autorités sanitaires.

https://www.lepoint.fr/sante/covid-19-des-malades-aux-symptomes-inconnus-veulent-se-faire-entendre-12-09-2020-2391601_40.php

Quand on voit à quel point nombre de médecins sont débectants (et aussi leur bêtise dans leur rapport à la science), on a une idée du pourquoi les "grands médecins", ceux qui ont eu du poids auprès des autorités pendant la crise, le sont encore plus !

CQFD et beurk  

En clair, il y a une épidémie nouvelle à laquelle le monde entier ne comprend RIEN, des types ont ensuite des séquelles auxquelles personne ne comprend RIEN, et il faut encore que les médecins se la pètent en leur expliquant que c'est dans leur tête !

Ces mecs sont effarants de connerie.

Service public et système de soins

Le numéro de SOS médecins ? Personne n'est capable de le donner dans ma bonne ville, malgré des appels répétés dont certains facturés 3 suros la minute. Ça doit être une info confidentielle...

Un médecin de garde qui se déplace le dimanche ? Mais vous rêvez mon bon monsieur, et quoi encore !

Enfin vous parlez de "gros rhume, de grippe ou de covid", et la salope au bout du fil vous répond qu'elle travaille et que les médecins ont autre chose à faire que de se déplacer pour un rhume... avant de vous raccrocher au nez bien sûr ! (mais ô joie, c'est pas payant, cet appel-là)

J'ai une pensée pour Naomi Musanga...

Test PCR en labo

Bien sûr ça avait mal commencé :
-allô, je voudrais faire un test, j'ai une ordonnance du médecin avec marqué "urgence" dessus.
-oui, quels sont vos symptômes ?
Suspens... la secrétaire allait-elle substituer son précieux diagnostic par téléphone à celui de mon toubib ? Dieu soit loué, mes symptômes de grippe ont l'heur de convaincre l'éminent expert et me voilà admis parmi les élus. Rendez-vous à 12h15.

L'entrée habituelle du labo a fait place à un gigantesque hangar de l'autre côté du pâté de maison. Une file à gauche est dédiée aux gens avec rendez-vous. Il y en a dix devant moi. Bon, c'est pas long un test PCR. Un siège pour tout ce monde et bien sûr, l'inévitable mioche installé dessus. Au centre, une file pour les rendez-vous (j'ai téléphoné sept fois avant que ça réponde), à droite, une autre file sans que rien ne soit mentionné. Et des gens qui rentrent depuis l'une et l'autre de ces files au fur et à mesure que d'autres en sortent.
Après vingt minutes d'attente, je rentre enfin et m'assois en face d'une secrétaire qui remplit une fiche en réitérant la même question concernant mes symptômes. Je m'exécute sans broncher, la position assise et la promesse d'en finir me rendant de meilleure humeur. Elle me tend une feuille et m'explique qu'il ne me reste qu'à refaire la queue, dans l'énigmatique file de droite cette fois !
Là, même topo et même mioche squattant une autre chaise unique. Je décide donc de voler la troisième chaise unique, celle concernant les demandes de rendez-vous (où il n'y a plus personne) et je m'assoie...

Bref trois quart d'heures à poireauter debout dans un hangar. Il faisait pas trop froid mais nul doute qu'en janvier ça sera pareil. Dans mon cas, ça ne devrait se traduire que par deux jours de grippe en plus...

Le mioche, à un moment, se mouche. Je l'observe et constate que je suis un peu moins haineux envers lui (et surtout son père à côté). Au moins est-il malade. Les autres ? Ben n'importe qui, des types en pleine forme qui ont dîné deux jours avant avec un copain diagnostiqué positif, d'autres juste angoissés par la propagande. Le mot "urgence" écrit sur mon ordonnance et la grippe qui va avec ? Rien à foutre, citoyen chapati, aucun passe droit, pas une file dédiée aux gens malades (avec ordonnance etc). Trop compliqué. Encore une fois, c'était trop demander que les types se sentent concernés au point de penser à ça.

Faut m'excuser, j'ai pas applaudi en sortant.

Didier Raoult poursuivi par l’ordre des médecins pour sa promotion de l’hydroxychloroquine

Il est accusé d’avoir fait la promotion d’un traitement dont l’efficacité n’a pas été prouvée.

https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/11/12/le-professeur-raoult-poursuivi-par-l-ordre-des-medecins-des-bouches-du-rhone_6059476_3244.html

Sûr que ces fiers descendants de la collaboration vichyssoise n'auraient pas attaqué l'Europe d'avoir fait la promotion du remdesivir, dont l'efficacité n'a pas plus été prouvée ! (pas plus qu'ils n'ont levé le petit doigt quand on a interdit aux médecins de prescrire selon ce que leur déontologie leur ordonnait de faire)

Pouah quelle puanteur !

Le conseil de l'Ordre des médecins porte plainte contre Perronne et Raoult

Sans doute que le fait que l'HCQ + AZI ait sauvé deux fois plus de monde en EPHAD que le doliprane a du profondément leur déplaire. L'idéal serait que le protocole Raoult soit réhabilité d'ici un an et que ce soient eux qui se retrouvent devant une cour, mais d'assise cette fois. Qu'on en finisse avec cette racaille.

https://blogs.mediapart.fr/laurent-mucchielli/blog/021220/l-importance-du-traitement-precoce-des-patients-ages-atteints-de-la-covid-en-ehpad
et encore :
https://www.mediterranee-infection.com/wp-content/uploads/2020/08/EHPAD-Covid-19-Marseille-v20200821.pdf
ou plus simplement, ici.

On peut aussi écouter ça, à partir de 10'55, où deux trois trucs sont mis au clair (et où l'Ordre est cité) :



A la fin, il y aurait une espèce de preuve par neuf qui démontre que Raoult a 95 % du temps raison : il dit tellement de choses énormes sur nombre de sujets que si c'était autant de bêtises que certains le clament, ils leur serait facile de le démontrer... ce qu'ils semblent avoir quelque peu de mal à faire.