Re: #balancetonmédecin

par **chapati** Jeu 7 Jan 2021 - 6:22

Euthanasie

Elle se sent, pourrie de l’intérieur, rumine ses métastases. Elle déglutit comme on vomit. Elle doit racler le fond de sa gorge pour dégager ses poumons noir charbon. Elle ne mange plus, fait cligner ses yeux saumâtres pour nous parler. Maman a 67 ans et vingt-cinq ans de cancers. Elle avait exprimé ses directives anticipées : "Laissez-moi partir librement, en soulageant mes souffrances, lorsque je vous le demanderai". Maman n’a pas eu la liberté de partir dans la sérénité. La loi a préféré la retenir dans son mouroir de lit. La société s'est arrogé le droit de choisir pour elle.

Le corps de maman a été placé entre les mains du corps médical. Le temps de l’échange d’informations entre médecins traitants, infirmières et services d'hospitalisation à domicile se révèle éternel pour des malades. Le flou législatif accroît encore les risques d’incompétence du corps médical ou, pis encore, de parti pris idéologique de certains. Tel fut le cas de maman dont le cancer des poumons fut incroyablement confondu avec le Covid-19. Elle fut ainsi mise à l’isolement par un médecin qui ne prit guère connaissance de son dossier médical et refusa sa demande de sédation profonde. Tel fut également le cas lorsqu’elle revînt chez elle, à la merci des décisions du service d’HAD. Ce service – dont le médecin coordinateur ne s’est jamais déplacé – fit montre d’une certaine réticence à autoriser les doses d’analgésiques indispensables, au prétexte que cette pratique pouvait être assimilée à de l’euthanasie.

Nous, son mari, ses enfants, avons le sentiment d’avoir été abandonnés et torturés, d’avoir laissé piétiner ses dernières volontés. Maintes fois nous avons eu envie de la libérer de ce supplice. Maintenant qu’elle s’en est allée, nous sommes condamnés à vivre avec ce cortège d’images.

Quelle idéologie, quel corps constitué, quel expert peut décider que je dois demeurer ici-bas si je suis atteint d’un mal incurable et insupportable ? Que ceux qui veulent rester puissent le faire, que ceux qui veulent partir soient respectés.

Résumé depuis : https://www.liberation.fr/debats/2021/01/06/sedation-profonde-hypocrisie-abyssale_1810410

par **chapati** Sam 9 Jan 2021 - 14:07

Covid-19 : fatigue, faiblesse musculaire, atteintes pulmonaires… 3 patients sur 4 présenteraient des symptômes durables.
The Lancet a publié une étude portant sur plus de 1 700 patients chinois hospitalisés au printemps 2020, qui montre que 76 % d’entre eux souffraient encore, six mois plus tard, d’au moins un symptôme.

https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/01/09/covid-19-fatigue-faiblesse-musculaire-atteintes-renales-ou-pulmonaires-trois-patients-sur-quatre-presenteraient-des-symptomes-durables_6065727_3244.html

Les maîtres de la santé qui prennent leurs patients de haut (voir ici) vont changer de chanson. Ils le feront sans broncher : ça les empêchera pas de dormir ni de reprendre la même attitude dès qu'ils le pourront...

par **chapati** Dim 14 Fév 2021 - 0:40

Encéphalomyélite myalgique (EM)

Ces deux mots qualifient une maladie invalidante méconnue mais reconnue par l'OMS touchant plusieurs centaines de milliers de personnes en France. Une maladie qui, dans notre pays, est paradoxalement méprisée. Ce sont pourtant les conséquences de l'EM qui ont conduit Faustine Nogheretto à renoncer à la vie à 31 ans. Après dix ans de fatigue extrême, de souffrances de tous les instants et de traitements inadaptés, elle a eu recours au suicide assisté en Belgique.

Chantal Somm, de l'association Millions Missing France qui soutient les malades, a accepté de nous parler : "Nous parlions de sa maladie et des traitements qu'elle avait. Ou plutôt qu'elle n'avait pas puisque la maladie n'est pas reconnue en France. Elle a souffert de la difficulté à faire comprendre sa maladie. Dans les hôpitaux, ceux qui souffrent de l'EM ont des diagnostics de malades psychologiques. Nous avons cette tradition en France de classer les maladies qu'on ne connaît pas et sur lesquelles nous n'avons pas encore de marqueurs biologiques dans la case troubles somatiques fonctionnels voire maladies psychiatriques. Tous les gens atteints par l'EM dans un état sévère pensent à un moment donné au suicide. Nous traversons des périodes où les douleurs sont intenses, insupportables et où notre état d'épuisement est similaire à celui d'un malade en fin de vie. Un malade dans un état sévère est confiné chez lui. Chaque sortie va le mettre en "crash" total pendant plusieurs jours, il va être alité dans le silence complet car la moindre stimulation est comme une explosion dans le cerveau. Les malades en état très sévère vivent cela en continu. Beaucoup de malades de l'EM en viennent à mettre fin à leurs jours. Il faut qu'on arrête de prendre les patients touchés par l'EM pour des malades psychiatriques déconditionnés à l'effort et de leur proposer de la réadaptation à l'effort qui aggrave leur état. Il faut que l'EM soit reconnu et que les prises en charge dans les hôpitaux soient adaptées".

https://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/deces-de-faustine-nogherotto-star-academy-pourquoi-a-t-elle-eu-recours-a-l-euthanasie-a-31-ans_da762684-6c9b-11eb-8216-8991a1e9eb4d/

par **chapati** Mar 23 Mar 2021 - 14:15

Ostéopathie

Première mondiale, une étude de près de dix ans vient de rendre ses conclusions sur les effets de l’ostéopathie dans le traitement des lombalgies. Il apparaît que cette discipline, très prisée en France, n’est pas plus efficace qu’un placebo (source Libé)

Les participants ont bénéficié de six séances de manipulations ostéopathiques ou de six séances de manipulations placebo, dispensées par des ostéopathes exclusifs, à raison d’une séance toutes les deux semaines, pendant trois mois. Le critère d'évaluation principal a été la diminution du retentissement de la lombalgie sur les activités de la vie quotidienne à 3 mois. Les critères de jugement secondaires ont été la douleur, la qualité de vie, le nombre et la durée des arrêts maladie, le nombre d'épisodes de lombalgie et la consommation de médicaments à trois et à douze mois.
Ces résultats montrent que les manipulations ostéopathiques ont un effet faible et non cliniquement pertinent, sur le retentissement de la lombalgie sur les activités de la vie quotidienne à 3 et 12 mois, en comparaison aux manipulations placebo

https://www.aphp.fr/contenu/ap-hp-etude-de-leffet-des-manipulations-osteopathiques-chez-les-patients-souffrant-de

Je croyais avoir parlé d'ostéopathie ici, je ne retrouve rien. Faisons comme si alors.
Encore une "preuve" donc (dixit Libé), issue de la putain de "méthode scientifique" de je-te-fous du placebo partout, et donc c'est une preuve ! Lamentable.

L'ostéopathie est une forme de médecine comme les autres dans l'ensemble des pays anglo-saxons depuis la fin du XIX° siècle. En France non. L'état d'ignorance était tel il y a une quarantaine d'années que quand on parlait à un médecin de "vertèbres qui se déplaçaient, qui se coinçaient", en général il vous riait au nez. Il faut muscler le dos, qu'y disaient, c'est les muscles qui "tiennent" la colonne (comme si sans muscle surdéveloppés, celle-ci allait s'effondrer comme un château de cartes). Il faut dire que le meilleur système de santé du monde ne reconnaissait pas à l'époque l'ostéopathie. Quelques uns la pratiquait sous le manteau sous couvert de kinésithérapie et c'est tout. Notons qu'il en était de même pour la chiropractie, une discipline assez similaire et elle aussi reconnue en Angleterre et aux USA. Non en France, on préférait vendre de la vraie bonne came qui accroche (anti-douleur, anti-inflammatoire etc) et fidéliser ainsi sa clientèle. Et puis vu que ça demande un certain physique, sans doute ça devait répugner aux médecins qui se voient comme de grands intellos. Bref, ça s'apparentait pour eux à un vil truc de kiné. Et de plus, ça plaisait pas à l'Ordre des Médecins qu'on vienne marcher ainsi sur ses plates-bandes. On a donc récupéré le truc.
C'est qu'aussi ça a commencé à se voir. Non seulement nombre de gens en étaient contents, mais encore on pouvait le voir "en direct", par exemple en regardant du tennis. Là, des ostéos descendaient assez fréquemment sur le court faire une manipulation sur un joueur qui commençait à se plaindre. Des fois le type repartait en sautillant comme une gazelle, d'autres ça marchait moins bien. Bref il a bien fallu qu'ils se résolvent à entériner le truc. On a donc dans un premier temps bidouillé un truc à la va-vite, un diplôme basé sur une succession de bref stages faits par on-ne-sait-qui au sortir desquels l'heureux élu, bardé de son diplôme, pouvait multiplier par trois ou quatre le montant de ses honoraires. Sauf que le machin était bâclé, et que c'était pas vraiment ce qui se pratiquait dans les pays anglo-saxons qui était enseigné.
Par exemple les nouveaux ostéos français étaient tous incapables de faire une manipulation cervicale. Trop dangereux avaient décrétés les autorités médicales françaises, sur la base qu'effectivement, une mauvaise manipulation peut avoir des conséquences graves... oui mais surtout quand les types ne savent pas les faire, et donc n'ont pas correctement appris (à ma connaissance, il n'y a pas ce problème aux USA et ailleurs). Dans les écoles parallèles d'avant ces diplômes bidons, c'était pas cinq ou six stages d'une semaine après les trois ans de kiné qui donnaient le précieux sésame, c'était trois ans à apprendre et regarder, suivi de trois ans à pratiquer (et manipuler, sauf les cervicales donc), et enfin trois ans encore, cervicales comprises, pour arriver en fin d'études (école De Sambucy).
Je sais plus où on en est aujourd'hui au niveau de la formation, mais j'ai bien compris que moins ils manipulent (remettent mécaniquement les vertèbres en place, donc), plus ça les arrange. Ils disent que c'est le progrès, qu'on en est plus à ces méthodes violentes et autres conneries. Sauf sur les courts de tennis donc, où manque de bol il y a aussi des champions anglo-saxons. Et puis il y a des médecins ostéopathes je crois, qui donc devraient théoriquement ne jamais s'engager à "faire craquer" (comme on dit) les vertèbres. Enfin j'ignore ce qu'ils font, en fait.
Reste à voir les effets sur le long terme. Et là notre apprenti chercheur bien décidé à sabrer l'ostéopathie oublie de dire que sur le long terme, ses médocs et autre ré-éducation (j'imagine) ne marchent pas mieux. Bref, l'ostéopathie, ça aide. Des fois une séance suffit à faire disparaître le mal, mais il est vrai qu'on n'est pas là dans des problèmes chroniques. On retrouve donc le dernier tube à la mode, comme quoi la médecine qui aide (mais ne guérit pas forcément), c'est que dalle, ça devrait être radiée des radars : aider c'est que dalle... au profit bien sûr des vraies petits pilules que vous en prenez pour la vie et dont l'effet s'amenuise au cours du temps, jusqu'à devenir ce qu'une simple drogue illicite devient : une sorte de truc qui ne ramène jamais comme au début à la "normale", à une illusion que ça marche et que donc ça va toujours marcher, mais qui fait passer d'un quotidien douloureux à une espèce d'état pâteux et merdique, mais moins pénible.
Bref, l'ostéopathie ça aide ou peut aider dans les affections chroniques, et en général ça marche plutôt bien (si c'est bien fait) dans les affections aiguës.
Enfin il faudrait dire un mot sur la façon dont notre homme a fait son étude. C'est qui les ostéos qui ont traité les gens, qu'est-ce qu'ils savent faire ? C'est quoi une "ostéo placebo" ? (la seule mention du terme indique que sa "vraie" ostéopathie ne doit sans doute pas faire craquer les vertèbres, sinon les types verraient tout de suite la différence et donc s'ils sont sous placebo ou pas !). Parce que si c'est la génération d'ostéo à deux balles qu'on voit aujourd'hui de partout, sûr que ça marche pas.

Une seule chose est sûre en ce qui concerne l'auteur de l'étude, c'est que tout ça c'est pas son problème !

par **chapati** Mar 30 Aoû 2022 - 9:38

#Balancetonmédecin, à boire et à manger, politique ?

Tout au long de l’année, le personnel hospitalier est régulièrement confronté à des actes de violence et d’agressivité de la part de patients et d’accompagnants. Samedi 27 août, à Mulhouse, un praticien de SOS Médecins a été menacé de mort et s’est fait tirer dessus avec une arme factice lors d’une consultation. Huit jours auparavant, à Cannes, une femme en état d’ébriété s’en est prise à un médecin et à un infirmier, avec crachats et coups de poing. Dans la nuit du 15 août enfin, c’est une infirmière qui était mise à terre et une aide soignante frappée, à Montpellier. C’est l’attente qui motive le passage à l’acte.

La violence est quantifiée en quatre niveaux de gravité, de l’incivilité verbale ou physique (niveau 1) aux violences avec arme (niveau 4). Dans 90 % des cas aux urgences, elle relève du niveau 1. La moitié de ces violences survient dans les 30 premières minutes, à l’accueil ou dans les couloirs, et est le fait d’accompagnants, l’autre moitié au-delà de deux heures, généralement dans les salles de consultations, et est le fait des patients.

On se heurte aujourd’hui à des individus avec un faible niveau éducationnel et une compréhension limitée, qui perçoivent le système de santé comme obscur, qui n'en comprennent pas toujours les règles.

https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/08/30/violence-aux-urgences-l-impact-pour-les-soignants-est-catastrophique_6139446_3224.html

Oui mais,

Enfreignant la consigne de silence de sa hiérarchie, un praticien raconte à Libération un drame survenu dans son hôpital. D’après son récit, une octogénaire souffrant d’une atteinte rénale sévère est décédée, mercredi, après plus de sept heures d’attente. Quant il a découvert jeudi que le vice-président du Samu-Urgences de France, Louis Soulat, estimait tout comme peu avant lui le ministre de la Santé, François Braun, que les urgences hospitalières avaient cet été "limité la casse", il n’y a plus tenu. Enfreignant les consignes de silence de sa hiérarchie et de la tutelle administrative, il a décidé de lever le voile... (etc).

https://www.liberation.fr/societe/sante/un-urgentiste-temoigne-apres-la-mort-dune-octogenaire-laissee-dans-un-couloir-dhopital-du-grand-est-20220829_LDD4XSTLBVC6DG55XTGQYVJQSU/5

Dieu merci pour l'hôpital, l'octogénaire n'était pas en état de passer à l'acte...

par **chapati** Lun 24 Oct 2022 - 20:28

Covid-19 : rejet de la plainte de l'Ordre des médecins contre le Pr Perronne.

La plainte visant Christian Perronne et déposée par le Conseil national de l'Ordre des médecins (Cnom) a été rejetée en première instance. Elle dénonçait ses "propos outranciers" et l'accusait d'avoir "fait courir un risque injustifié" aux patients par sa défense de l'hydroxychloroquine.
Des arguments balayés par la chambre disciplinaire du conseil régional d'Ile-de-France, qui a estimé que les prises de position du Pr Perronne "n'ont pas mis en danger l'action entreprise par les pouvoirs publics", ni promu "un remède ou un procédé illusoire ou insuffisamment éprouvé", et a affirmé que ce "spécialiste internationalement reconnu" était légitime à s'exprimer sur le sujet et "en avait même l'obligation".

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/covid-19-rejet-de-la-plainte-de-l-ordre-des-medecins-contre-le-pr-perronne-20221024

Merci au conseil général d'Île de France d'avoir envoyé se faire voir toute cette petite mafia.

Par ailleurs dans une interview de l'avocat de Perronne, on trouve encore ce qui suit (je souligne) :

Le professeur Perronne avait été démis de sa chefferie de service à l’hôpital de Garches : est-ce que cette sanction peut être remise en cause ?
- Complètement et cela concerne le deuxième volet de l’affaire : un interne, Nathan Peiffer-Smadja a porté plainte devant le conseil de l’ordre car le professeur Perronne a cité son nom a plusieurs reprises dans les médias afin de critiquer une étude que cet interne avait produit. Ce médecin a porté plainte pour dénigrement. Et c’est cette plainte qui a motivé l’AP-HP pour suspendre de ses fonctions le professeur car il n’aurait pas été confraternel envers ce jeune praticien et que celui-ci en aurait souffert par des menaces sur les réseaux sociaux. La chambre disciplinaire a considéré qu’à aucun moment n’a été prononcé de propos discourtois et qu’il a juste été cité comme auteur d’une étude. Au contraire, le Dr Peiffer-Smadja a été sanctionné d’un avertissement par la chambre pour avoir publié des tweets insultants et injurieux envers le Professeur Perronne. La vérité est rétablie.

... c'est cette plainte qui a motivé l'AP-HP, en l'occurrence Martin Hirsh, contre qui Raoult a porté plainte pour "dénonciation calomnieuse". Raoult a aussi porté plainte contre l'ANSM et l'Ordre des Médecins.

L'interview titre que Perronne a été blanchi. Les check-news de Libé eux, se posent la question. Je n'ai pas accès à tout l'article : gageons que ces braves toutous vont conclure qu'un appel a été fait par le Cnom et que donc, il n'est pas officiellement blanchi... après nous avoir inondé de leur habituelle propagande. Et quand il sera définitivement blanchi, ils iront "fact-checker" sur d'autres sujets !

Sinon et si le conseil général de Paris continue sur sa lancée, récupérera-t-on un jour sur ce site les liens qui sont devenus noirs, après avoir été censurés par Youtube ?

EDIT : en recopiant hier Le Figaro, j'avais pas compris que "la chambre disciplinaire du conseil régional d'Ile-de-France" faisait partie de l'Ordre des Médecins ! Ce qui est aujourd'hui écrit noir sur blanc dans les médias. Je croyais que c'était une instance juridique. Bref, c'est l'Ordre (parisien) qui juge l'Ordre. Du coup, je suis moins optimiste pour la suite, les types vont évidemment subir des pressions. La seule chance serait qu'en appel, ce ne soit pas une autre chambre de l'Ordre qui jugera (et j'ai peur que si).

par **chapati** Sam 29 Oct 2022 - 12:29

No fakemed

Secte de jeunes coqs scientistes persuadés de tout savoir sur le soin depuis qu'ils ont leur diplôme. Leur credo ? Ici on n'accepte que ce que la science peut prouver. La science sait tout, valide le bon (et le reste c'est de la merde).

Exemple, la méditation est pratiquée par des centaines de millions de gens depuis des millénaires ? Aucun problème, nos amis en connaissent un rayon : "en ce qui concerne la douleur, la méditation ne semble pas efficace pour diminuer les douleurs chroniques (29), et avec une efficacité faible à modérée dans la diminution des douleurs de manière globale (30), équivalente aux prises en charge psychologiques (19)". Et c'est quoi, les chiffres ? C'est l'étude qu'ils ont lu et dont ils ont (sans doute) recopié la conclusion. 5000 ans de pratique résumés en une étude, deux, trois. Braves petits gars. C'est trop chouette, la science ! Un résumé aussi bien sympa pour une médecine-phare et multi-millénaire en Chine : l'acupuncture ? Placebo et hop là : circulez !

Ne riez pas, ces types ont eu l'oreille de la HAS et celle de la chère Buzyn (girouette et trottinette), au point que ce serait à partir d'un de leurs rapports qu'on aurait déremboursé l'homéopathie. Les pilules qui accrochent c'est miam-miam, le reste pas bon. Le filon allopathique est juteux : au début ça marche et ensuite, suffit d'augmenter les doses. Sauf qu'on peut plus arrêter. Ils disent que ça soigne mais ça guérit jamais. Et à la fin, soit on en crève d'overdose, soit ça fait plus rien. C'est ça qu'ils dealent, au nom de la science. Et les gens tombent raides morts par dizaines de milliers tous les ans, aux État-Unis, tellement ils en bouffent. Un petit effort les gars, sûr que vous allez en trouver une, d'étude sur le sujet, et scientifique !

En plus, c'est pédagogique. Par exemple ils nous apprennent que la psychanalyse, c'est pas la psychologie. Nous zot qu'on n'est pas médecins, on est tellement cons et incultes qu'on savait pas. Ou encore que le mot "yoga", ça vient du sanscrit "Yuv". Formidable. Qui dira après ça que les mecs savent pas de quoi ils parlent ? Dommage qu'on n'en apprennent pas tellement plus avec leurs articles. En dix lignes ils ont peut-être pas le temps de tout dire, va savoir. Et puis ils sont tellement occupés par ailleurs à sauver des vies...

Et maintenant qu'ils ont acquis leurs lettres de noblesse en dézinguant l'homéopathie, voilà qu'ils se prennent au jeu : ils viennent porter plainte auprès de l'Ordre des Médecins, comme des grands, au nom de leur expertise. Brave flicaille. Théoriquement ils ne mordent pas, mais c'est pas prouvé par la science. Allez-y donc faire un tour, c'est ici. Et l'on y trouve quelques sacrées vérités scientifiques :

-L’étiopathie ne s’appuie sur aucune base théorique.
-L’ostéopathie viscérale et l’ostéopathie crânienne s’appuient sur des principes fantaisistes.
-Le yoga semble avoir des bénéfices sur la santé, mais pas davantage que toute activité physique.
-L’homéopathie n’apporte aucun bénéfice en santé.
-Aucune détox n’a jamais montré d’efficacité dans la diminution du niveau de toxines dans l’organisme.
-Il n’y a pas de preuve que les séances d’acupuncture soient plus efficaces que les séances d’acupuncture placebo.

Vous n'en voulez plus, de l'allopathie ? Vous en avez soupé ? Dommage, il n'existera bientôt rien d'autre vers quoi vous tourner, nos je-sais-tout y veillent ! On attend avec impatience leurs prochaines fiches sur le jeûne, les ovnis ou la philo : que dit Joe-la-science, vrai ou fake ?

par **chapati** Sam 5 Nov 2022 - 13:37

Martine Wonner attaquée par l'Ordre

Un article dans Marianne rapporte que Martine Wonner est convoquée devant la chambre disciplinaire du conseil régional de l'Ordre des médecins à Nancy. "Les sanctions encourues vont de l'avertissement à la radiation", nous dit-on. Soyons clair, je n'ai guère suivi les aventures de cette dame, ne sais si elle est allée trop loin *, et me fiche de la défendre. Par contre, je ne résiste pas à l'envie d'attaquer ceux qui l'attaquent (d'autant que je ne les aime pas), voire d'attaquer les raisons pour lesquelles elle est attaqué.

1/ "La convocation fait suite à deux plaintes, l'une déposée par le collectif "No FakeMed", et l'autre par le conseil national de l'Ordre des médecins, lequel a indiqué avoir porté plainte après ses propos tenus dans le documentaire complotiste "Hold up"...
- Donc une plainte d'un collectif scientiste (voir le précédent billet) et une autre d'héritiers du régime de Vichy, le tout jugé par ces derniers. Sympa. En outre une référence à un documentaire certes complotiste, mais où, rappelons-le, personne n'en avait été informé à l'avance (au moment donc où il prenait la parole), et tous ces gens se retrouvent accusés de complotisme par le seul fait que la fin du commentaire l'est ou que certains le sont. Un peu comme si vous votiez pour un député qui, par la suite, braquait une banque, et qu'on vous accusait de complicité ! Ledit documentaire a depuis été censuré par la Pravda française, et donc vous ne pourrez plus jamais vérifier ce que je dis et vous faire votre opinion : on ne le trouve plus nulle part.

2/ "L'ex-élue y donnait foi à la théorie selon laquelle le premier confinement avait été prévu dès la fin de l'année 2019 : "Le 5 décembre, il y a une loi qui a été présentée pour rendre légal le confinement. Ce texte, à la commission des affaires sociales, nous ne l’avons pas pu passer"...
- Je suis pas au courant de cet épisode et n'ai donc rien à en dire..

3/ "Dès le 9 avril 2020, elle y plaide l'usage de l'l’hydroxychloroquine : "Pendant qu’on tergiverse, les gens meurent".
- Je confirme : on laissait effectivement les gens mourir en attendant les résultats d'essais bidons.

4/ "Elle a cofondé en mars 2020 un collectif de médecins favorable à son utilisation : "Laissons-les prescrire".
- Je suis également favorable à ce que les médecins aient le droit de soigner les gens, quand bien même c'eût été vu un temps comme une théorie complotiste.

5/ "La députée diffuse sans relâche des infox sur le masque, affirmant qu'il "ne sert strictement à rien". Sur les vaccins, imputant à ces derniers des "conséquences délétères" sur la santé : fausses couches, cancers multiples, maladie de Creutzfeld Jacob ou sida, en écho aux allégations de la sphère des anti-vaccins".
- Perso et depuis le début, je porte le masque à l'intérieur des magasins etc. J'ai bien vu des gens rire des masques. C'est leur problème. Mais cette façon d'affirmer sans cesse appartient aux personnes qui, après avoir lu ceci ou cela ici ou là, ont cru bon elles aussi de tout savoir. Pas plus intéressant dans ce sens que dans l'autre.

Ce qui est à noter dans ce genre d'affaire, c'est encore une fois que tous ceux qui se sont retrouvés à affirmer quoi que ce soit à partir de leur opposition aux fakes de l'état et/ou "d'experts" et au black-out de l'information par les médias, sont désormais susceptibles d'être à leur tour attaqués pour fake là où ils pu se tromper et même de bonne foi. Seuls les fakes étatiques et médiatiques sont donc autorisés. Ici en plus, on a affaire à un soignant, c'est donc le cher Ordre qui, en bon flic d'état, se fait une joie de s'y coller. Et cette fois et contrairement à Perronne, Wonner devrait ramasser : l'Ordre ne peut pas se permettre de se faire ridiculiser tous les 15 jours !

* Sur le thème du (vrai) complotisme, une idée intéressante issue du dernier livre d'Olivier Roy, trouvée ici

Nous avons un faisceau de tendances, modes de vie, valeurs, innovations techniques et pratiques économiques qui font système de manière fluide mais souvent conflictuelle et chaotique. Y chercher un plan, un projet, un groupe en charge de penser, prévoir, planifier cette transformation du monde relèverait de ce qu'on appelle la théorie du complot, qui, loin d'être irrationnelle, développe au contraire une hyper-rationalité, avec un objectif : trouver LE facteur explicatif.

par **chapati** Lun 7 Nov 2022 - 22:37

Rivotril et Covid : le patron des députés LR Olivier Marleix relance la (mauvaise) polémique

Le député a apporté son soutien au médecin et sénateur Alain Houpert, interdit d’exercer pour 18 mois dont 9 avec sursis par la chambre disciplinaire de Bourgogne-Franche-Comté de l’Ordre des médecins, pour ses propos durant la crise sanitaire. Marleix soutient que Houbert a eu raison de s’indigner "sur la prescription du Rivotril hors AMM dans les Ehpad", en demandant s'il était "normal qu’on refuse de soigner des gens sur un critère d’âge ?". Or les propos de Houpert sur le Rivotril ne figurent pas parmi les griefs formulés contre lui. Il lui est reproché son passage dans le documentaire conspirationniste Hold Up, où il appelait "tous les médecins à se rebeller", et sa participation au mouvement "Laissons les prescrire" qui défendait un traitement précoce à base notamment d'HCQ et d'AZI.

Pour autant, Houpert a bien dénoncé l’utilisation du Rivotril, l'assimilant à une volonté d’euthanasier les patients les plus âgés plutôt que de les soigner. Ces accusations d’euthanasie ont pourtant été largement infirmées. Le Rivotril a été administré à des patients âgés très malades du Covid dans les Ephad, dans le cadre de soins palliatifs, soit pour soulager la sensation de suffocation, soit pour de la sédation profonde en remplacement du midazolam, dont les stocks étaient en forte tension pendant la crise.

https://www.liberation.fr/checknews/le-patron-des-deputes-lr-olivier-marleix-relance-la-mauvaise-polemique-sur-lutilisation-du-rivotril-pendant-le-covid-20221107_USGHTMBODJCPNHLBIDWJLBIW5I/

Signé les célèbres fact-checker de Libé dans toute leur splendeur.

Trois points donc.
1/ est répété qu'avoir participé à "Hold Up" (alors que chacun ou presque ne pouvait en connaître le final complotiste) serait une faute en soi (ce qui est contraire au verdict prononcé vis-à-vis de C. Perronne) ;
2/ que participer à "Laissons-les prescrire" en est une autre. Or 30.000 médecins se seraient associés à ce collectif, selon ses dires (chiffre contesté). Quel que soit leur nombre, ceux-là ne devraient-ils pas en ce cas subir le même sort ? A moins qu'à force de tirer sur le bouchon, l'Ordre n'ait peur que ce soit l'ensemble des médecins qui un jour se solidarisent pour virer cette réminiscence vichyssoise ? Sinon, Perronne a aussi passé son temps à défendre les traitement précoces... et donc sans être inquiété ;
3/ quant au Rivotril, franchement on s'en fout que les types aient été euthanasiés avec ça plutôt qu'au midazolam. Il y avait sinon de la place pour les prendre en charge dans les 3/4 des hôpitaux français...

Autant dire que Martine Wonner, elle aussi sur la sellette (voir juste au dessus), va aussi en prendre plein la tronche. La mafia de l'Ordre semble décidément très fâchée qu'une de ses chambres lui ait donné tort avec Christian Perronne, et comme suggéré plus haut, on dirait qu'elle n'entend pas laisser passer ça !

par **chapati** Mer 24 Mai 2023 - 10:14

Documentaire d'Arte sur les vaccins.

Résumé :

Dans les années 1870, la découverte des microbes par Louis Pasteur a constitué une révolution pour la médecine scientifique. En expliquant la cause des maladies infectieuses, le chercheur comprenait en même temps quel devait être leur antidote : la vaccination. Son succès fut tel que cette technique visant à stimuler le système immunitaire est devenue depuis le porte-drapeau de la médecine scientifique, jusqu’à dessiner une ligne de partage entre lumière et obscurantisme, science et superstition. Comment prendre du recul sur la question quand les invectives de ces dernières années ont rendu tout débat inaudible ? Pour autant, la vaccination ne peut se soustraire à tout questionnement. Agit-elle sur l'organisme au-delà de la protection contre une maladie ? Sait-on que l’ordre dans lequel les vaccins sont administrés influence leur efficacité et leur éventuelle nocivité ? Faut-il vacciner tout le monde ? Les laboratoires instrumentalisent-ils la peur ? Qu’en est-il des effets sur le long terme à l’échelle des populations ?
Ce documentaire prend en compte les bénéfices et les risques de la vaccination, et analyse la pertinence des politiques publiques. À rebours des clichés et des croyances, médecins et chercheurs de renom insistent notamment sur la nécessité de revoir notre rapport aux pathogènes et d’imaginer à l’avenir une vaccination plus ciblée et individualisée. (lien)

On peut visionner ce très intéressant documentaire à partir de ce blog :
https://lemediaen442.fr/documentaire-arte-des-vaccins-et-des-hommes/

par **chapati** Lun 29 Jan 2024 - 6:57

Vessie et lanterne : miracle aux urgences

C’est quoi, une information fiable ? se demande un type dans l'Obs, en racontant son périple à l'hôpital.

La réponse est simple, c'est celle que délivre le plus gradé, ou à grade équivalent, le dernier qui a parlé. Ultime possibilité, avoir recours à l'état voire l'évolution du patient. Si celui-ci arrache son goutte-à-goutte et part en courant de l'hôpital en jurant comme un charretier, il est considéré comme guéri. Guéri de quoi étant évidemment un autre problème.

Perso, la dernière fois, j'ai d'abord eu droit à un diagnostic par téléphone de la part de la secrétaire de mon médecin qui, si on l'en croit, retranscrivait ses dires, comme quoi ne disposant pas du matériel dont il y avait besoin pour pratiquer l'intervention nécessaire, c'était pas la peine qu'il se déplace et qu'il fallait aller aux urgences. La secrétaire était plutôt aimable puisque quand je lui ai dit que ça aurait été mieux que le médecin me voit avant que de poser un diagnostic, elle ne m'a pas injurié (j'imagine que ledit diagnostic correspond sans doute à des statistiques par rapport à un symptôme décrit, soit pour ce que j'en pense aujourd'hui, en rien à ce qu'il m'est arrivé).

Entre le moment où l'ambulance est rentrée dans un sas donnant sur les urgences et celui où la porte d'icelles fut ouvertes, il a fallu quand même attendre 35 minutes, environ le temps moyen du jour, m'expliquait la brancardière, qui en profita pour m'annoncer qu'un médecin devrait venir me voir dans les deux heures après. Quand j'entrai, les infirmières s'enquirent de l'avis de mon médecin puis râlèrent comme quoi les médecins traitant ne se déplaçaient plus et que c'était quand même incroyable, puis on me mit un goutte-à-goutte et l'attente commença.

Chose promise, chose due : deux heures après donc, j'eus droit aux trente secondes nécessaire à la toubibesse du secteur pour enfin lui expliquer ce qu'il s'était passé. J'en étais à la moitié de ma phrase qu'elle était déjà partie, après m'avoir répété ce que semblait dire la statistique. Les infirmiers me firent plus tard un examen d'environ une minute, du genre échographie, pour voir si l'état de mon organe correspondait bien au diagnostic fait par téléphone et répété par le médecin local. Et ô stupeur : pas du tout. La vessie était quasi vide et ils n'y comprenaient rien. Et moi pas davantage, ça va de soi.

Une ou deux heures plus tard, une sensation familière et pourtant oubliée depuis une bonne vingtaine d'heures me vînt subrepticement : j'avais envie de pisser. Une situation, rappelons-le, en totale contradiction avec le diagnostic de désormais deux médecins. Après avoir demandé à plusieurs infirmiers un pistolet et attendu un bon quart d'heure, j'eu enfin l'objet en main et m'exécutais. Environ 33 centilitres. Est-ce ce qui motiva la seconde apparition du médecin, je l'ignore. Toujours est-il qu'elle vint cette fois assez vite refaire le même examen pratiqué un peu plus tôt par les infirmiers. La vessie était archi-pleine, m'annonça-t-elle en triomphant et en m'expliquant que les infirmiers avaient du se tromper (...). Et donc il s'agissait bien d'un problème de prostate, comme les stats disent que ça arrive en vieillissant. Pour moi elle racontait n'importe quoi : ça doit pas être bien compliqué pour un infirmier de voir la différence entre une vessie vide et une vessie pleine.

Donc elle aurait été vide, j'ai pissé et elle se serait remplie ? Avant qu'elle parte, j'ai réussi à capter son attention en finissant enfin mon récit. Je lui ai raconté que ça avait commencé (et poursuivi) par une douleur persistante en un point précis, à vue de néophyte entre le rein et la vessie. Elle non plus ne m'insulta bizarrement pas, mais s'éloigna sans explication ni réponse. Sauf que dès qu'elle eut le dos tourné, je devais encore m'enquérir du précieux pistolet, pris d'une envie encore plus pressante que celle d'avant. Je pissais en fait cinq fois en une heure, pour un total que j'évaluais à un bon litre et demi.

C'est à ce moment que j'ai béni les urgences. En effet, les brancardiers avaient aussi essayé d'appeler une clinique en m'expliquant que là-bas, ça irait beaucoup plus vite au niveau des soins. Trop tard, pas de place. En clair, si je n'avais pas attendu des plombes sur un lit d'urgences, je n'aurais pas eu le temps de pisser et aurais sans doute eu droit à la sonde pour ce faire (le matériel donc dont ne disposait pas mon médecin-traitant). Et l'idée de l'intubation, croyez-moi ou pas, me faisait moyennement rigoler. Je suis donc en quelque sorte un miraculé des urgences.

Environ ne heure après avoir enfin pissé tout mon soul ou presque, je commençais à en avoir sérieusement marre de voir la salle se vider et toujours rien pour moi, condamné cette fois à attendre un papier du médecin destiné à me laisser sortir. Après avoir demandé gentiment si je pouvais signer une décharge en responsabilité et quitter l'hôpital, puis attendu une heure une réponse, je commençais donc à arracher délicatement mon goutte-à-goutte sous la réprobation d'une infirmière, qui malgré tout acheva de mauvaise grâce le geste de manière plus professionnelle. Libre de ces menottes, je gambadais donc jusqu'aux chiottes pour pisser une cinquième et dernière fois. En chemin, je croisais le médecin qui était finalement devenu assez copine avec moi, et qui m'informa qu'elle était en train de rédiger mon permis de sortie. Plus tant d'hypertrophie de la prostate que ça donc, et que le roi Charles se démerde. Dans le compte-rendu du médecin est quand même dit que j'aurai pissé 33 centilitres et pas plus...

L'ambulance était arrivée à 3 heures trente aux urgences, je suis reparti vers les onze heures du soir.

En fait, c'est après coup qu'un événement m'est revenu en mémoire. Et ça m'a amené à un diagnostic certes "sauvage", et qui, j'imagine, fera rigoler 90 % de médecins-connards habituels, et peut-être réfléchir les 10 % restants (et la toubibesse aurait peut-être été dans les 10 %). Le truc, c'est que peu avant cette histoire, en buvant au goulot d'une bouteille d'eau, j'ai à un moment clairement senti que j'avais avalé ce qui m'est apparu être un petit bout de plastic. Et je me dis que ça pourrait bien être ce bout qui aurait obstrué le conduit à l'endroit de la douleur et déclenché le truc... jusqu'à ce qu'il soit évacué dans ma première urine. Est-ce que c'est possible et pourquoi ça irait dans un conduit urinaire et pas ailleurs, j'en sais rien. Mais il me semble que ça pourrait se tenir, et c'est pas à un médecin que je demanderai confirmation. C'est sans doute plus un diagnostic de plombier que de médecin, mais c'est malgré tout plus facile de trouver un bon plombier qu'un bon médecin.

Par contre, j'ai aucune idée de comment je vais expliquer tout ça à mon généraliste la prochaine fois...

par **chapati** Jeu 11 Avr 2024 - 14:19

#MeTooMédecine : Patrick Pelloux mis en cause par Karine Lacombe

L’infectiologue accuse le médiatique urgentiste d’être un "prédateur sexuel", ce qu’il réfute.
"J’ai questionné autour de moi, et l’on m’a appris que Pelloux était loin d’avoir eu un comportement exemplaire avec la gent féminine", confirme Agnès Buzyn à Paris Match.

https://www.liberation.fr/societe/droits-des-femmes/metoomedecine-patrick-pelloux-mis-en-cause-par-karine-lacombe-20240411_DUDIEPVDJZBEPBKQOYUAMSXMJI/

Et coucou : qui revoilà ?
A moins que Pelloux ne paie le fait qu'il ait balancé qu'elle (comme Buzyn) se serait soignée à l'hydroxychloroquine ? Certes, les sources qui en parlent ne sont pas 100 % garanties mais sur certains sujets, j'ai mauvais esprit (ici ou là, entres autres).
pig

Quoi qu'il en soit : excellente communication pour vendre son livre... du grand art !

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