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#balancetonporc

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Message par chapati Mar 26 Mar 2024 - 9:02

La secte à l'assaut de Wikipédia

A propos des "Valseuses" de Bertrand Blier, on peut désormais y lire : "c'est un film largement considéré comme l'un des plus controversés du cinéma français en raison de sa vulgarité, de sa représentation d'actes sexuels et d'agressions présentées comme humoristiques ou érotiques, de ses scènes de nu et de son ambiguïté morale" (lien).
Des scènes de nu et un film moralement ambigu, c'est écrit noir sur blanc !
D'ici peu, ces intellectuelles du septième art présenteront "Préparez vos mouchoirs" comme un éloge de la pédophilie et "Buffet froid" comme une glorification du meurtre. Pour en avoir le cœur net, je suis allé lire ce qui est dit dans Wiki à propos de "Barbie". C'est pas encore présenté comme le plus grand chef d'œuvre du septième art. Ouf !


EDIT : Le film culte de Bertrand Blier a récemment été déprogrammé par M6 (lien). Vive la censure progressiste, à bas l'art !



Dernière édition par chapati le Jeu 4 Avr 2024 - 13:59, édité 1 fois

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Message par chapati Mar 2 Avr 2024 - 14:11

Encore une grande victoire pour le néo-féminisme
Accusé de harcèlement sexuel, l’auteur de BD Ed Piskor s’est donné la mort.
La star montante de la bande dessinée américaine, auteur notamment de "Hip Hop Family Tree", s’est suicidé lundi, à 41 ans. Dans une lettre d’adieu, il accuse les réseaux sociaux d’avoir eu sa peau et continue de clamer son innocence.
Depuis quelques semaines, l’auteur était accusé d’avoir eu des comportements déplacés à l’égard d’une jeune dessinatrice. Quelques mois avant la pandémie, il aurait entretenu une correspondance Instagram avec la jeune femme, mineure à l’époque des faits, où aux sous-entendus sexuels se mêlait une invitation à l’accueillir chez lui. Ces accusations ont provoqué une vive réaction en ligne, une seconde autrice s’ouvrant à son tour sur les propositions déplacées que lui aurait fait Piskor. Avant qu’une troisième femme, spécialiste de la BD, n'évoque l'échange que lui aurait proposé l'auteur : l'introduire à plusieurs personnalités de l'industrie si elle acceptait de poser nue pour lui.

https://www.liberation.fr/culture/bd/accuse-de-harcelement-sexuel-lauteur-de-bd-ed-piskor-sest-donne-la-mort-20240402_ICWZZNMOYZH6NNRFHJJZY4MDVQ/
Mon dieu, des propositions déplacées, quelle horreur !
Sinon, la "mineur à l'époque des faits" avait 17 ans (lien), quand l'âge de la majorité varie de 16 à 18 ans selon les états. Bref, à cent bornes près, elle était majeure. Pas de chance...

Quoi qu'il en soit, gardons gravés en nous le message de Lénaïg Brédoux, de Médiapart : "Ben ouais, je je je... cette mort sociale, ben oui, je sais pas vraiment d'où, quand, comment, jusqu'où..." (lien).

Dieu soit loué, le monstre s'est suicidé, et sans même avoir "consommé" : tout est bien qui finit bien.
Amen

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Message par chapati Dim 7 Avr 2024 - 13:40

Néo-féminisme et révisionnisme


Réécrire l'histoire afin de la faire coïncider avec notre vision du monde, il ne manquait plus que ça ! (lien Le Monde)

La dernière ligne accessible dit bien que "bien que le viol soit lourdement puni par les textes de l'ancien régime" avant que ne vienne le bandeau indiquant que l'article est réservé aux abonnés. On est quand même rassuré de lire ça, parce qu'on aurait pu en douter, à en croire le texte : "Sous l’Ancien Régime, le viol est considéré non comme une atteinte à l’intégrité d’une femme, mais comme une offense faite au paterfamilias, un outrage infligé à l’honneur de la famille".

Le viol, non considéré comme une atteinte à l'intégrité des femmes ? Où l'auteur a-t-il vu ça ? Pourtant, il est bien dit à un moment que le viol est lourdement puni, ce qui contredit l'idée que tout cela ne serait qu'affaire d'offense au paterfamilias. Quant à "l'honneur de la famille", ça ressemble surtout à l'outrage vécu comme tel par les classes dominantes. Ou sinon au problème de la déconsidération des femmes déflorées par rapport au mariage : un vrai problème certes, mais un autre problème (autre temps, autres mœurs). Mais bref, voyons d'abord ce qu'on peut lire en tant que non-abonné :
Sous l’Ancien Régime, le viol est considéré non comme une atteinte à l’intégrité d’une femme, mais comme une offense à l’honneur de son père ou de son mari. Il faudra, à partir de la fin du XIXᵉ siècle, l’émergence de la psychologie, ainsi que du féminisme, pour que le regard social sur ce crime commence à évoluer.
Si un citoyen de l’ère #metoo et un Français de l’Ancien Régime pouvaient un jour parler ensemble d’un meurtre, d’un cambriolage, d’un vol ou d’une agression au couteau, sans doute parviendraient-ils, malgré les siècles, à se comprendre. En revanche, s’ils s’aventuraient sur le terrain du viol, leur conversation se transformerait en dialogue de sourds. Le premier serait scandalisé par la blessure psychique subie par la victime, le second par l’offense faite au paterfamilias ; le premier redouterait les souffrances engendrées par cette atteinte à l’intégrité personnelle, le second l’outrage infligé à l’honneur de la famille.
Si l’imaginaire social et pénal du viol a tant changé, c’est, comme l’analyse Georges Vigarello, auteur de la première grande histoire du viol (Histoire du viol, Seuil, 1998), parce que cette infraction est le fruit d’un "entremêlement complexe" entre le corps, le regard et la morale – toutes notions qui ont puissamment évolué au fil des siècles. Parce que ce crime est intimement lié à l’idée du péché, de la faute, de la honte et de la souillure, parce qu’il concerne les oubliées de la société qu’ont longtemps été les femmes, le viol a fait l’objet, depuis l’Ancien Régime, d’une révolution du regard, observe l’historien.
A partir du XVIe siècle, la perception sociale de ce crime de l’intimité se modifie au fil des lentes évolutions de la sensibilité commune, avec l’avènement de la figure de l’individu – qui a peu à peu fragilisé l’attention portée à la réputation de la famille –, l’émergence d’une culture de l’intériorité et de l’introspection – qui a permis d’apercevoir les souffrances psychiques endurées par les victimes –, et les avancées de l’émancipation des femmes – qui ont conduit la société à prêter attention à la parole du "deuxième sexe". Plus qu’aucun autre, le sens de ce crime est, selon Georges Vigarello, fortement "soumis à l’histoire" – et ce dès la Renaissance.
Le problème, c'est que tout cela semble laisser entendre que les femmes auraient été méprisées depuis la nuit des temps. On veut bien admettre qu'elles aient quelque peu été les "oubliées de l'histoire", mais à condition de ne pas trop en faire non plus... et qu'on ne vienne surtout pas nous parler de "sensibilité commune" à travers je ne sais quel dialogue à deux balles ! Madame Chemin semble en fait confondre la façon dont la justice traite de ces affaires avec celle dont les gens appréhendent le viol, et c'est tout le problème. Les premiers chapitres du livre de Vigarello grouillent d'exemples où justement, de bonnes âmes risquent leur vie pour prêter main forte à des femmes violentées. Alors, quid de la "sensibilité commune" ?
Bref, ré-écrire l'histoire afin de la faire correspondre aux lubies de #metoo : ça s'appelle du révisionnisme !
Que ce soit clair : les femmes n'ont pas toujours été déconsidérées par un patriarcat indifférent et omnipotent que seul l'avènement de #metoo aurait commencé à ébrécher ! Ce qu'il y a surtout à comprendre dans ces affaires, c'est que la justice de l'époque est essentiellement affaire de gros sous. En clair, ce sont les riches qui font (bien) vivre avocats et magistrats (ce dont ne parle pas Vigarello, pour ce qu'on peut en lire). Ce n'est donc pas tant le patriarcat qu'une justice de classe (certes menée par des hommes) qui a amené à des dérives juridiques. Et quelles meilleures preuves de la place des femmes - il est vrai, à une époque antérieure - que celles que met à jour le bouquin de Régine Pernould : "La femme aux temps des cathédrales" ?
Bref, la "sensibilité commune", ça passe pas !
La femme a-t-elle toujours été cette perpétuelle mineure qu'elle fut au XIXe siècle ? A-t-elle toujours été écartée de la vie politique comme elle le fut dans la France de Louis XIV ? N'a-t-elle jamais eu plus d'indépendance économique que celle que lui concédait l'autorisation maritale ? Régine Pernoud, avec son expérience de médiéviste et d'archiviste, s'est attachée depuis longtemps à l'étude de ces questions. Ses ouvrages consacrés à Héloïse, à Aliénor d'Aquitaine, à la Reine Blanche y donnaient partiellement réponse. "Pour en finir avec le Moyen Age" contenait, sur le statut de la femme, un raccourci qui a frappé bien des lecteurs et attiré l'attention des critiques, leur faisant souhaiter plus long développement sur le sujet.
C'est ce développement qu'on trouvera dans "La Femme au temps des cathédrales" : on y apprendra que le plus ancien traité d'éducation est dû en France à une femme, que la médecine était exercée couramment par des femmes au XIII siècle, qu'au XII siècle l'Ordre de Fontevraud réunissait aussi bien les moines que les moniales sous l'autorité d'une abbesse. Sait-on qu'aux temps féodaux, les filles étaient majeures à 12 ans, deux ans avant les garçons ? Et sait-on que ce n'est qu'au XVIIe siècle que la femme a dû prendre obligatoirement le nom de son époux ? Etude systématique menée à travers une multitude d'exemples concrets, elle ne laisse échapper aucun aspect des activités féminines au cours de la période féodale et médiévale : administration des biens, métiers et commerce ; domaine de la pensée, de la littérature, de la politique même ; femmes écrivains, éducatrices suzeraines, celles qui animèrent les cours d'amour et celles qui ont inspiré les romans de chevalerie. Plus encore, l'auteur, puisant aussi bien dans l'histoire du droit que dans celle des événements et des faits sociaux, dessine ce qui n'avait pas encore été tenté, un schéma de l'évolution du pouvoir de la femme : depuis les origines - les libertés et l'autonomie par elle conquises - la période d'apogée, puis le déclin sous diverses influences - celle de l'Université notamment, jusqu'au moment où en 1593 un édit du Parlement de Paris lui interdit toute fonction dans l'Etat...

https://www.babelio.com/livres/Pernoud-La-Femme-au-temps-des-cathedrales/31825

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Message par chapati Jeu 11 Avr 2024 - 6:50

"Depuis deux mois, j’ai entendu des ignominies et que personne n’a jugé bon d’écouter ce que j’avais à dire"
(Jacques Doillon - Le Parisien)
.

En effet... c'est un peu le problème.
Accusé par plusieurs actrices, Jacques Doillon dénonce un "effet de meute" et des mensonges encouragés par une "ligue de vertu" qui ferait "régner la peur" : "Je n’ai jamais promis de rôle à quiconque ni profité de ma position de réalisateur pour obtenir des faveurs sexuelles. En 35 films, il m’est arrivé une ou deux fois d’avoir des idylles avec des comédiennes, mais je n’ai pas été un harceleur".
Puis il a un mot sur chacune de ses accusatrices :
"Je n’ai jamais eu de rapport intime avec Judith Godrèche. Je n’ai jamais été attiré par elle. Il ne s’est rien passé ni dans un bureau ni nulle part". Concernant la scène sur un plateau où il l’aurait pelotée et embrassée : "La scène de sexe était écrite dans le scénario. Celle qu’on a tournée est beaucoup plus prude que celle qui était prévue".
Concernant Isild Le Besco, qui dit avoir dû subir ses avances pendant des séances de travail : "C’est une histoire qu’elle invente ou qu’on lui suggère".
S’agissant d’Anna Mouglalis : "Je pense qu’Anna était jalouse de ma fille qui venait de tourner avec Samuel (Benchetrit, son compagnon alors, ndlr). Ou qu’elle a été poussée par d’autres à raconter quelque chose qui n’a pas eu lieu".

(tiré du Nouvel Obs et du Huffington Post)[/i]
Voilà, c'est fait.
Vrai qu'ajouter cette ligne de défense aurait fait dix lignes de plus dans la presse pro #metoo, c'était beaucoup demander...

Je vais prendre des risques, mais j'assume et l'ai déjà souvent dit : avec toutes ces conneries, les seules qui vont en prendre plein la gueule, ça va être les femmes réellement traumatisées, dont les témoignages seront noyés dans des commérages, délires et autres règlements de compte.


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Message par chapati Ven 26 Avr 2024 - 13:21

Néo-féminisme, individualisme, émancipation et solidarité

L'individualisme et l'émancipation sont les deux mamelles de la secte, qui n'a pas conscience qu'elle ne fait que vanter sans cesse les valeurs pseudo-universalistes de l'Occident. Le néo-féminisme, c'est un monde d'ego qui rejette toute idée d'appartenance. Un monde de petites filles qui semblent ne rêver qu'à une vie dans l'entre-soi. Pas si loin finalement des sociétés les plus machistes où, en dehors de la famille, les femmes vivent entre elles et les hommes entre eux. Pour des gens qui se veulent à la pointe de l'évolution, voilà où elles en sont : à la négation d'une possible évolution par rapport à ce genre de système. Sauf que dans ces mondes, les gens ne font pas semblant de vivre ensemble et si la solidarité n'est pas garantie, elle a quand même quelque chose d'implicite. Dans ces mondes, c'est l'individualisme qui est vu comme une tare (ou un péché). Bref, la "sororité" qu'elles essaient de nous présenter comme une forme de solidarité est un leurre. La solidarité, c'est vis-à-vis d'un "autre" qu'elle s'exerce, c'est pas entre gens qui pensent tous pareil. La solidarité, c'est pas avec soi-même !

Autant dire qu'il n'y a nulle place pour une quelconque "différence" dans leur monde. Quiconque prône par exemple une complémentarité hommes-femmes est immédiatement catalogué comme masculiniste, comme s'il était impossible que ladite complémentarité se fasse ailleurs que dans un espace où les hommes sont des machos et les femmes des objets de désir. Mais ont-elles seulement idée de l'existence d'un tel endroit ? Les néo-féministes ne comprennent que leur délire, sont incapables de voir les différences (sans parler des nuances). En braves occidentales sûres de tout, elles se vivent à la pointe de l'évolution et les autres n'ont qu'à suivre. Ainsi une musulmane qui souhaiterait porter le voile en France, par exemple, ne pourrait être perçue par elles que comme une "sorte d'arriérée". Une femme non émancipée donc (contrairement à elles, ça va de soi). Autant dire qu'avant de parler de solidarité, ce serait pas mal de faire rentrer dans leurs petites têtes des notions simples comme la tolérance et le respect. Pour la compréhension et l'empathie, on attendra (des fois qu'elles grandissent un jour). Bref, il n'y a rien à attendre de ce mouvement totalement en phase avec les valeurs les plus cons de l'Occident. Reste juste espérer que reviennent un jour de vraies féministes, c'est-à-dire déjà des femmes, bien loin de cette faune psycho-rigide mal dégrossie.

Anouk, Charlotte, si vous me lisez, fuyez ces harpies et occupez-vous sans elles de vos affaires.


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Message par chapati Sam 27 Avr 2024 - 10:28

Affaire Kendji Girac : derrière le «drame», le spectre du chantage au suicide et des violences psychologiques

Grièvement blessé par balle lundi, le chanteur a reconnu s’être lui-même tiré dessus, de peur que sa compagne ne le quitte. Beaucoup de récits de l’affaire omettent de préciser que ce procédé, destiné à faire peur, fait pleinement partie de l’arsenal des violences psychologiques et conjugales. "Je voulais faire entendre le bruit de la détente à Soraya. Je voulais qu’elle me dise d’arrêter et qu’elle ne parte pas. J’étais saoul au point de ne pas savoir quoi faire".

https://www.liberation.fr/societe/droits-des-femmes/affaire-kendji-girac-derriere-le-drame-le-spectre-du-chantage-au-suicide-et-des-violences-psychologiques-20240426_6OQP6S4JVZBBDAOP45WLNG3RHE/
Faudrait qu'ils soit mort pour qu'elles se la ferment ! Le type se tire une balle dans la poitrine à bout portant, et les fillettes arrivent : "ah le salaud, quelle violence de faire ainsi peur à sa copine". Au fou !


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Message par chapati Ven 3 Mai 2024 - 19:16

Cent mecs signent une pétition dans Elle en faveur de #metoo

Et beaucoup de gens de dire que c'est formidable. Et encore on entend ça et là que le texte de la pétition serait très bien fait, qu'aucun homme normalement constitué pourrait ne pas l'approuver.
Ma foi, pourquoi pas.
Reste donc à lire ledit texte pour voir comment c'est fait, voir ce qu'il dit si clairement de si bien. Sauf que c'est là que les journalistes entrent en scène : le texte, il est tout simplement introuvable sur le net ! A la place, ils nous disent que c'est bien, que c'est formidable, que les filles sont contentes, et tout juste daignent-ils en mettre une ligne ou deux par ci par là pour montrer comme ils ont raison. Et ça, c'est désormais la manière de faire générale de la presse d'aujourd'hui. Pas besoin de connaître ce dont on parle pour se faire notre propre jugement : si l'on n'aime pas #metoo, c'est qu'on est des salopards de masculinistes, et point final. Et puisque Machin et Bidule nous disent que c'est bien (ou mal), ça doit suffire pour le croire. Ils nous laissent donc comme seule alternative que celle d'exprimer ce que l'on pense de l'interprétation de Machin ou de celle de Bidule sur un événement dont on n'a pas à connaître la teneur. Et ça fait un paquet de fois que je constate ça. Peut-être en fait ne font-ils que se bagarrer avec ce qu'ils appellent les "réseaux sociaux" et tenter de s'imposer ? Et au nom de la liberté d'expression, ça va de soi.
Et c'est ce qu'on appelle aujourd'hui de "l'information" !


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Message par chapati Sam 4 Mai 2024 - 18:58

Beurk

Le film "Le Consentement" est un objet cinématographique répulsif, malsain et écœurant. La seule chose qui pourrait expliquer la haine qui y transpire, c'est quand à la fin, la fille explique qu'elle va écrire un livre pour se venger de celui que Matzneff a écrit sur elle. Un concentré de haine pure donc. Matzneff y est présenté tout du long comme vicieux, pervers, manipulateur, sadique, mais quand il se couche sur  Vanessa, c'est pire que ça : il est filmé comme une sorte d'extra-terrestre qui avalerait le corps de la petite fille pour s'en nourrir. Juste immonde. Une bite tueuse pour faire court (synchro avec les capacités d'analyse de la secte, donc). Bref, à moins de vouloir absolument les traumatiser, n'emmenez surtout pas d'enfants voir ça, c'est une pure horreur !

                                                                                          ***

Isild Le Besco explique dans une autobiographie ne pas être prête à porter plainte contre Benoît Jacquot, dont elle estime qu’il l’a "violée". Ce livre intitulé "Dire vrai" revient longuement sur la relation "sous emprise" qu’ils ont entamée alors qu’elle avait 16 ans, durant le tournage du film Sade, et lui 62 ans.
Lors d’un entretien en février dernier, elle affirmait qu’il était "probable qu’à un moment", elle porte plainte contre lui, ainsi que contre un autre réalisateur, Jacques Doillon. À la fin du livre, elle donne les raisons pour lesquelles elle n’a pas répondu aux appels d’enquêteurs de la brigade des mineurs qui souhaitent l’entendre. "Ils me sollicitent et me sollicitent encore pour recueillir ma plainte contre Benoît Jacquot et Jacques Doillon, rapporte-t-elle, je n’ai pas envie de me confronter encore à ces institutions poussiéreuses, pensées et régies par des hommes (...) C’est déjà tellement éprouvant d’écrire. De nommer. De faire face à ses maux".
Avant de s’interroger : "Être victime, oui, mais de qui ? Et de quoi exactement ? De la sexualisation de mon corps au cinéma ? Des années d’emprise de Benoît Jacquot ? Du manque d’éthique professionnelle de Jacques Doillon ?"

https://www.huffingtonpost.fr/culture/article/isild-le-besco-explique-pourquoi-elle-ne-porte-pas-plainte-contre-benoit-jacquot-qu-elle-accuse-de-viol_233376.html
Ne pas être "prête" à porter plainte, voilà qui est peut-être plus intéressant que d'habitude. Isild Le Besco pose au moins de vraies questions : victime de qui, de quoi ? Ou encore : c'est quoi "des années d'emprise" ?
Sinon, des "institutions pensées par des hommes" peut-être, mais plutôt régies par des femmes (qui y sont majoritaires aujourd'hui). Encore l'embrouille néo-féministe qui vient immiscer ses éléments de langage dans une démarche peut-être honnête. Dommage. D'autant qu'après la démission des médias, la si "poussiéreuse" justice pourrait bien être le dernier contre-pouvoir qui ose encore s'opposer au totalitarisme ambiant en empêchant par exemple les facs de censurer Rima Hassan dans des réunions prévues de longue date à propos de Gaza (lien).


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